L'algorithme secret qui a rapporté très gros à Amazon
Et aussi: Google affronte Epic devant la justice - OpenAI lance une boutique de chatbots
Cette édition est présentée par WEMET, la première société à proposer la carte de visite connectée sur le marché français. Et qui compte plus de 20.000 entreprises équipées et 100.000 utilisateurs. Découvrez WEMET et bénéficiez de 20% de réduction avec le code promo CAFETECH20.
Comment un algorithme secret a rapporté un milliard de dollars à Amazon
Depuis son lancement en 1994, Amazon a bâti sa réputation et son succès sur sa capacité à proposer des prix inférieurs à ceux de ses concurrents. En coulisses cependant, le géant du commerce en ligne a longtemps utilisé un algorithme lui permettant, au contraire, d’optimiser ses tarifs à la hausse en fonction des autres sites marchands, assure la Federal Trade Commission (FTC), qui l’a attaqué en justice fin septembre pour abus de position dominante. Pendant cinq ans, ce code informatique a permis à la société de Seattle d’engranger des profits additionnels aux dépens des consommateurs. Plus d’un milliard de dollars, par exemple, rien qu’entre 2016 et 2018, affirme le gendarme américain de la concurrence dans une version plus détaillée de sa plainte, publiée la semaine dernière.
Manipuler les concurrents – Connu en interne sous le nom de projet Nessie, cet algorithme a été lancé en 2015. Mais il est longtemps resté secret. Son existence et son fonctionnement n’ont été révélés que par les poursuites lancées par la FTC. “Son seul objectif était d’augmenter davantage les prix pour les consommateurs en manipulant les autres magasins en ligne pour qu’ils augmentent, eux aussi, leurs prix”, explique le régulateur antitrust. Concrètement, l’algorithme devait apprendre à connaître puis à influencer les mécanismes de fixation des prix des concurrents d’Amazon. Cela lui permettait de prédire si ces derniers allaient suivre des augmentations de tarifs sur certains produits. Et ainsi de ne réaliser que celles qui présentaient le moins de risque d’une perte de compétitivité.
Amazon dément – Pour éviter d’être détectée, cette pratique était suspendue pendant la période de promotions du Prime Day et les fêtes de fin d’année. “Quand l’attention du public se portait ailleurs, Amazon réactivait le projet Nessie”, indique le gendarme de la concurrence. Celui-ci explique aussi que l’utilisation de Nessie était plus intense quand Amazon devait doper ses performances pour atteindre ses objectifs financiers. Et il assure que ses dirigeants ont pensé à le relancer fin 2021 pour faire face à l’inflation, qui menaçait le niveau de rentabilité de l’entreprise. Pour Amazon, ces explications “dénaturent grossièrement” la réalité. Et d’affirmer que l’algorithme avait simplement pour objectif de corriger des erreurs d’alignement tarifaire qui débouchaient sur des “prix si bas qu’ils n’étaient pas viables”.
Préjudice – Pour la FTC, le projet Nessie représente une “méthode déloyale de concurrence”, permettant au groupe d’augmenter ses prix sans perdre son avantage concurrentiel. S’il n’est qu’un élément parmi d’autres, l’algorithme pourrait jouer un rôle central pour démontrer le préjudice subi par les consommateurs, un élément primordial dans les lois antitrust américaines. L’autorité accuse Amazon d’avoir mis en place des pratiques “illégales” afin de “bloquer la concurrence, freiner la croissance des rivaux et consolider sa domination”. Elle lui reproche notamment d’interdire implicitement aux marchands tiers d’offrir des tarifs plus bas ailleurs. Cela se traduit par des prix “artificiellement plus élevés”. Et empêche l’émergence de véritables rivaux, capables de court-circuiter Amazon sur les prix, affirme la FTC.
Pour aller plus loin:
– Accusé de monopole, Amazon risque un démantèlement aux États-Unis
– Amazon teste un robot humanoïde dans ses entrepôts
Comment Accor a réinventé sa politique RSE avec des cartes de visite digitales
L'industrie hôtelière est en constante évolution, et les entreprises qui y prospèrent sont celles qui savent s'adapter aux besoins changeants de leurs clients tout en respectant leur responsabilité sociale et environnementale (RSE). Accor, le plus grand groupe hôtelier au monde, a récemment relevé ce défi en faisant confiance à WEMET pour réinventer sa politique de RSE.
Depuis sa fondation en 1967, Accor a toujours été un leader mondial de l'industrie hôtelière, caractérisé par son engagement envers l'excellence dans le service à la clientèle, l'innovation et la responsabilité sociale. L'entreprise investit continuellement dans les dernières technologies pour améliorer l'expérience client, tout en étant résolument engagée dans la protection de l'environnement et le soutien aux communautés locales.
C'est là qu'intervient WEMET, worktech toulousaine fondée il y a trois ans par Hannah et Samuel Dassa. WEMET est le précurseur de la carte de visite connectée, avec son produit phare, la WeCard. Cette carte de visite révolutionnaire utilise la technologie NFC pour partager une multitude d'informations, du simple contact aux coordonnées complètes, en passant par les sites web et les documents.
Ce qui rend la WeCard encore plus intéressante, c'est sa personnalisation. Elle peut être adaptée aux couleurs de n'importe quelle entreprise et peut inclure une multitude de widgets pour répondre aux besoins spécifiques de chaque utilisateur. De plus, la WeCard est une solution éco-responsable qui s'inscrit parfaitement dans les objectifs RSE modernes, en éliminant le besoin de cartes de visite traditionnelles et en utilisant des matériaux respectueux de l'environnement.
Accor a rapidement compris l'immense potentiel de la carte de visite connectée pour sa stratégie RSE et son engagement envers l'innovation. En adoptant plusieurs milliers de WeCards, l'entreprise réalisera des économies significatives de papier, réduisant ainsi son impact environnemental en économisant plus de 5.000 tonnes de papier chaque année.
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Après sa défaite contre Apple, Epic défie Google devant la justice
C’est un nouveau front judiciaire qui s’ouvre pour Google aux États-Unis. Toujours en procès à Washington contre le département de la justice américain, le moteur de recherche affronte depuis lundi Epic Games devant un tribunal de San Francisco. Le créateur du très populaire jeu vidéo Fortnite avait déposé plainte il y a trois pour abus de position dominante. L’affaire porte sur la distribution d’applications mobiles sur les smartphones tournant sous le système Android. Epic reproche à Google des pratiques visant à limiter la concurrence sur ce gigantesque marché, au profit de sa boutique Play Store. Pour les développeurs, cela se traduit par l’obligation de passer par le système de paiement de Google. Et donc par l’obligation de lui reverser des commissions de 15% ou de 30% sur chaque achat ou abonnement in-app.
Défaite face à Apple – Cette procédure est similaire à celle lancée contre Apple. Au terme de procès très médiatisés, en première instance puis en appel, Epic avait cependant échoué à faire condamner le groupe à la pomme. Tout juste avait-il obtenu un assouplissement de règles de l’App Store. L’éditeur a depuis saisi la Cour suprême pour tenter de faire renverser ces deux jugements. Ses arguments se sont heurtés à la définition du marché, centrale dans les dossiers antitrust. Epic affirme que le groupe à la pomme occupe une position dominante dans la distribution d’applications sur son système iOS, lui permettant de prélever une “taxe” sur les recettes des développeurs. Mais la justice a retenu que le marché pertinent était celui des applications mobiles, sur lequel Apple est en concurrence avec… Google.
Accords financiers – Cette problématique sera encore au cœur de ce nouveau procès. Google souligne par ailleurs que ses règles sont moins restrictives. Contrairement à iOS, Android autorise en effet d’autres boutiques et les téléchargements directs. Mais Epic rétorque que son opposant a multiplié les accords financiers avec les opérateurs et les fabricants pour qu’ils ne préinstallent pas de magasins rivaux. Et aussi avec des éditeurs, dont Activision et Nintendo, pour qu’ils ne distribuent leurs jeux vidéo que sur le Play Store. Epic remet aussi en cause l’intérêt d’un nouveau programme qui permet à certains développeurs de proposer des systèmes de paiement alternatifs sur leurs applications. Car Google continue de prélever des commissions de 11% et 26% sur ces achats. Une différence qui couvre à peine les frais bancaires.
Un jury, pas un juge - Avant même le début du procès, le groupe de Mountain View a enregistré deux victoires importantes, lui permettant d'isoler son adversaire. Il a trouvé des règlements à l’amiable avec Match, le géant des rencontres en ligne, et avec les procureurs généraux des 50 États, qui s’étaient associés à la plainte déposée par Epic. Malgré tout, les dirigeants du concepteur de Fortnite se veulent confiants. Ils comptent sur une différence majeure par rapport au procès contre Apple: le verdict ne sera pas rendu par un juge mais par un jury populaire, qui pourrait être plus sensible à certains de ses arguments, plutôt que de seulement s’appuyer sur une interprétation juridique des lois antitrust. En cas de défaite, Google ne risque pas de sanction financière. Mais de se voir imposer d'importants changements.
Pour aller plus loin:
– Aux États-Unis, Google affronte un procès historique
– Bruxelles se prépare à une bataille judiciaire contre Apple et Google
OpenAI va lancer la première boutique de chatbots
Symbole de son entrée dans la cour des grands, OpenAI a tenu lundi à San Francisco sa première conférence de développeurs. L’occasion pour Sam Altman, son fondateur et patron, de se féliciter du succès du robot conversationnel ChatGPT, qui attire, un an après son lancement, plus de 100 millions d’utilisateurs actifs par mois. Et aussi d’annoncer une série de nouvelles fonctionnalités. La start-up américaine a ainsi dévoilé une version “turbo” de son dernier modèle de langage, qui doit permettre de nettement baisser les coûts, un défi majeur pour le secteur de l’intelligence artificielle générative. OpenAI a également annoncé le lancement d’un éditeur de robot conversationnel, permettant aux entreprises ou aux particuliers de créer facilement des déclinaisons de ChatGPT, conçues pour une utilisation précise. Celles-ci seront accessibles depuis une nouvelle boutique de chatbots. OpenAI promet de partager une partie des recettes générées par ces versions de ChatGPT avec leurs créateurs.
Pour aller plus loin:
– OpenAI abandonne le développement de son dernier modèle de langage
– ChatGPT fait perdre plus de 500 millions de dollars à OpenAI
Crédit photos: Amazon - Flickr / steamXO